Introduction
Dans notre récente publication (Antioxidants, 2023, 12, 575), nous avons mis en place des cultures de mésencéphale de souris afin de modéliser la mort des cellules dopaminergiques induite par le fer, un mécanisme clé de la pathobiologie de la maladie de Parkinson.
Méthodologie
Des cultures primaires dopaminergiques ont été exposées à une surcharge en fer pour reproduire les conditions de stress oxydatif retrouvées dans le cerveau des patients atteints de la maladie de Parkinson.
Résultats
Nous avons constaté que les tétracyclines, en particulier la doxycycline et son dérivé non antibiotique DDOX, offraient une forte neuroprotection. Elles limitaient le stress oxydatif intracellulaire et préservaient la fonction mitochondriale.
Conclusion
Ces résultats suggèrent que les tétracyclines non antibiotiques comme DDOX représentent une piste prometteuse pour ralentir ou prévenir la dégénérescence dopaminergique dans la maladie de Parkinson.
Soutien
Cette étude a été soutenue par l'Association France Parkinson (DOXYPARK).
Référence